Anya K. Jefferson
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| Sujet: Anya Kimberly Jefferson Jeu 2 Déc - 18:52 | |
| Anya Kimberly Jefferson
© shakespearette
Je soussigné, Anya K. Jefferson , âgée de 20 ans et née le 24 janvier 1990 à Alexandria, Virginie, États-Unis. D'ailleurs, je suis étudiante en journalisme. Et pour finir, si vous voulez savoir, je suis célibataire et hétérosexuelle.
© shakespearetteRaconte moi ton histoire "Je vous aime, papa, papa, maman et maman""Vous aurez compris que dès ma naissance, mon histoire est loin d'être normale. Comment j'ai été conçue ? Artificiellement. Jusque là, à notre époque, ça semble presque normal, mais c'est ma famille qui l'est moins. Pourquoi j'ai été conçue ainsi ? Parce que ma mère biologique partage sa vie avec une autre femme, et mon père biologique, avec un autre homme. Eh oui, j'ai quatre parents homosexuels. Certains pourraient croire que ça a complètement bouleversé ma vie, que je serais une enfant anormale, mais je pense que je m'en sors bien non ? Le fait d'être partagée entre deux pères et deux mère ne m'a jamais affectée, bien au contraire. Les quatre étant persuadées que jamais cela ne pourrait se faire, avoir un enfant, je suis un peu comme leur petit miracle, leur rêve devenu réalité. Contrairement aux personnes qui ont des parents divorcés, mes quatre parents s'entendent à merveille. Ce n'est pas rare de faire des "rencontres de famille", alors qu'au départ, leur rencontre était destinée seulement à me concevoir. C'est à croire qu'ils sont devenus des amis, et le resteront, puisque je suis présente entre tout ce beau monde pour les garder ainsi. Et moi dans tout ça ? Je vivais, heureusement, et je ne me suis jamais demandée qui m'avait réellement conçue. Personnellement, je m'en moquais un peu, à l'école, j'ai toujours dit que j'avais quatre parents, et même si les autres enfants trouvaient ça étrange, moi je m'en moquais. J'aimais ma famille comme tel, et je ne voulais surtout pas la séparer, ou bien la changer". "On s'en moque un peu de ma vie d'ado non ?""Mon adolescence, il n'y a pas grand-chose à dire à ce sujet je dois vous l'avouer. Lorsque j'étais au lycée, un tout petit lycée pour une toute petite ville, je n'étais pas la plus populaire, et je ne cherchais pas à le devenir. Moi, j'étais plutôt la fille qui s'entendait bien avec tout le monde, mais qui n'avait jamais vraiment de meilleur ami quelconque, sauf une personne. James. Lui, c'est mon meilleur ami depuis que je suis une enfant. Étrangement, on a jamais cherché à sortir ensemble, parce qu'on était comme frère et soeur. On avait pas les mêmes idées, ni les mêmes visions de l'avenir. Moi, il y a longtemps que je me passionne pour l'écriture, et lui, il est plutôt physique. Le moment le plus déchirant de ma vie fut quand on a dû choisir nos universités. Puisque j'étais rédactrice en chef du journal étudiant, et que j'avais d'excellentes notes, même si je ne m'en vantais jamais, j'ai reçu une bourse d'étude pour aller étudier à Yale. C'était une proposition que je ne pouvais pas refuser, parce que même si ma famille n'était pas pauvre, que je reçoive une bourse d'études complète pourrait les aider financièrement. Quant à James, il décida de s'inscrire à West Point dans le but de devenir militaire. Ce fut une séparation difficile, parce qu'il était mon meilleur ami depuis toujours, mais je dus le laisser partir, et m'inquiéter pour lui." "Yale aura été un séjour trop court...""Je décidai de cacher le fait que mon meilleur ami me manquait en m'impliquant encore plus qu'au lycée, entre autres dans le journal étudiant, encore une fois. J'étais reconnue pour sortir les grandes nouvelles au bon moment, sans toutefois faire de mal à personne. Tout allait bien, jusqu'au jour où cet incident est arrivé... Alors que j'étais à la recherche d'un nouvel article et que je me promenais sur le campus, j'ai aperçu le doyen de la faculté de journalisme en train de marchander de la drogue avec une personne qui semblait qualifiée pour cela. Je n'ai pas pu m'en empêcher, j'ai pris une photo de cela. Malheureusement, le doyen m'a vue, et m'a convoquée dans son bureau. Il m'avoua alors que la drogue, ce n'était rien comparativement aux fraudes fiscales qu'il faisait parfois. Maintenant, j'étais au courant de tout, et si jamais je publiais cela, Yale pourrait s'effrondrer. C'est pourquoi il me fit une proposition, soit celle de me payer une bourse complète d'une durée indéterminée dans une ville un peu perdue, où je pourrais continuer mes études. Que devais-je faire ? Je n'eus pas d'autre choix que d'accepter, essayer d'oublier cette histoire, mais je n'y arriverai jamais." Optimiste ou Pessimiste ? On se surprend souvent à voir Anya agir si discrètement, mais étant capable de causer des remous quand même. Anya est le genre de fille qui n'aime pas trop s'afficher, qui ne se vante jamais, donc qui est très humble. Très patiente, en tant qu'étudiante en journalisme, elle attend toujours le bon moment avant de réagir. Certains agissent sur un coup de tête, Anya doit savoir ce qu'elle fait, donc elle contrôle le moindre de ses gestes, ce qui fait qu'elle manque un peu de spontanéité. Par contre, cela ne veut pas dire qu'elle n'est pas sociable, c'est tout à fait le contraire. Plutôt souriante, elle aime beaucoup faire de nouvelles connaissances. Au niveau des défauts, on reproche souvent à Anya d'être trop tranquille, discrète, et que sa vie soit calculée. Elle n'est pas du genre à aimer sortir, elle aime bien être tranquille et toute seule. Son pire défaut, c'est probablement sa gourmandise. Elle se compte chanceuse d'aimer des sports comme les arts matiaux ou bien la natation pour se remettre en forme, parce que sinon, elle n'aurait probablement pas un poids normal aujourd'hui. Le point faible d'Anya, c'est son envie constante de chocolat de sucreries. Il est rare de ne pas la surprendre en train de manger une tablette de chocolat tandis qu'elle étudie, écoute de la musique, fait n'importe quoi. A quoi tu ressembles ? Anya a une beauté qu'on qualifie souvent de "délicate". En fait, plutôt que de ressembler à une fille audacieuse, comme la majorité des mannequins, elle a une beauté plus douce, elle ressemble à une écolière modèle, à ce qu'on lui dit. Anya n'en a pas grand-chose à faire, puisqu'elle est bien comme elle est, à une exception près; sa taille. Assez petite, Anya porte beaucoup de talons hauts pour paraître plus grande, ce qui équivaut à la moyenne des autres filles. Sinon, Anya a un poids tout à fait normal pour sa taille, une peau pâle qui va très bien avec son visage délicat, et un visage avec des traits peu prononcés bien encadrés par ses cheveux blond foncé. Anya a les yeux couleur noisette, un nez fin et des lèvres pâles. Au niveau vestimentaire, Anya sait comment s'habiller de façon simple, mais élégante, ce qui fait en sorte que si elle se trouve dans une pièce où tout le monde porte un jean et un t-shirt trop grand, elle va ressembler à une snob, même si elle n'en est pas une.
Voilà, ma présentation est bientôt finie. Il ne me reste plus qu'à me présenter un peu. Je m'appelle Marilyne et j'ai choisi comme pseudo, Mayiie. Je suis âgé(e) de 20 ans. J'ai trouvé le forum sur MSN, par une publicité et il est assez bien. Je me suis inscrit(e), du coup, je m'engage à être présent tous les jours, sauf en cas d’exception. J'ai choisi de prendre Emma Watson pour avatar et vous pourrez constater de mon niveau rp dans l'exemple que je vais mettre si dessous dans le spoiler. Pour finir, je vous assure que j'ai lu le règlement ; en voici la preuve : ok by charlie ♥ .
- Spoiler:
Voilà maintenant plusieurs semaines que mon moral était à son plus bas. Je sortais à peine, mes amies qui osaient encore venir voir comment j’allais ne cessaient de me dire que je devrais sortir à l’extérieur, parce que je ressemblais à une morte tellement que j’avais le teint pâle et des cernes prononcés. En fait, on ne pouvait pas appeler cela de la déprime, mais plutôt de l’inquiétude, de l’angoisse, et aujourd’hui, celle-ci semblait avoir atteint son plus haut niveau. Pourtant, il y avait une raison à tout cela, et celle-ci se trouvait à être qu’il y a quelques semaines, alors que tout allait bien comparativement à cette situation, je reçus un appel alors que je venais tout juste d’arriver à l’université. L’officier en charge du régiment de Jason m’annonça que celui-ci, qui se trouvait à être mon petit-ami et aussi le père de ma fille, avait été blessé par une balle au niveau de l’abdomen et que selon les informations qu’il avait pu obtenir, il avait perdu beaucoup de sang. Parlant de sang, cette nouvelle avait fait en sorte que le mien ne fasse qu’un tour. Alors que j’avais l’habitude de ne pas parler de mes problèmes, ni de montrer mes émotions en public, cette nouvelle m’avait fait pleurer en plein milieu du couloir principal de l’université. Heureusement que Bliss était là pour me soutenir à ce moment là.
Plusieurs jours avaient passé avant que reçoive d’autres nouvelles, me disant que la blessure était plutôt grave, mais que Jason allait survivre. Cela m’avait soulagée, mais il n’en restait pas moins que la seule chose qui pourrait totalement apaiser mes craintes et mon inquiétude, c’était de le voir devant moi, bien vivant. Je voulais qu’il me prenne dans ses bras, je voulais qu’il m’embrasse, qu’il puisse enfin voir sa petite fille, Kaliska. Était-ce trop demandé ? Je n’en savais rien, parce que depuis ce temps, j’avais seulement su que lorsque les circonstances seraient propices, Jason reviendrait au pays, n’étant plus en état de combattre ou même de rester dans ces terres hostiles. La date de son retour ? Elle n’avait pas encore été déterminée, mais elle commençait à se faire atteindre. Encore une fois, l’inquiétude revint, parce que normalement, il y avait un vol militaire qui arrivait aujourd’hui – bien sûr, je surveillais cela de près, toujours -, mais rien ne me disait que Jason s’y trouvait. Je savais que si c’était le cas, j’aurais eu des nouvelles…
Voilà pourquoi cette journée commençait vraiment sur une mauvaise note. Le matin, en me réveillant, comme à tous les jours depuis le départ de Jason, je regardais si j’avais eu des appels téléphoniques ou bien des lettres par la poste en provenance d’Afrique. Ce matin-là, ce fut encore une fois une déception, je n’avais aucune nouvelle. À ce moment là, j’aurais voulu rester dans mon lit, juste, attendre. Attendre que Jason revienne, ou ne serait-ce que de savoir s’il était aux États-Unis ou bien s’il était pris dans une embuscade quelconque qui l’empêchait de revenir au pays. Par contre, je n’avais pas le droit de faire cela, et c’est Kaliska qui me le rappela en commençant à pleurer, réclamant son premier biberon de la journée. Parfois, je lui en voulais de n’être qu’un bébé, mais quand je voyais son visage d’ange, je me rappelais pourquoi je l’aimais autant et pouvoir je devais m’occuper d’elle. C’était ma fille en premier, je penserais à moi quand j’en aurais l’occasion.
Durant une bonne partie de l’avant-midi, je m’occupai de Kaliska. Je la fis boire, je lui fis prendre son bain, l’habilla comme une petite princesse, comme je le faisais toujours, et je jouai avec elle. À un mois, il n’y avait pas grand-chose qu’elle pouvait faire toute seule, mais simplement le fait de la voir sourire quand j’agitais une peluche devant elle, quand elle tenait mon index dans sa petite main potelée, si ça pouvait lui faire plaisir, ça me rendait heureuse, moi aussi. Puis, le moment fut venu pour elle de faire sa sieste. Kaliska était ainsi; elle se levait tôt, mais elle dormait longtemps l’après-midi. Quand je n’étais pas occupée, j’allais dormir moi aussi, mais ce jour-là, je n’étais pas capable de fermer l’œil, même s’il me manquait probablement de nombreuses heures de sommeil. Une fois que Kaliska fut au lit, je me rendis dans le salon, une boîte à la main. Bien souvent, quand je commençais à être nostalgique, c’est que quelque chose n’allait vraiment pas bien, et c’était le cas en ce moment.
Dans cette boîte, j’avais gardé toutes les lettres que Jason m’avait écrites au cours de ces dix mois pendant lesquels nous avons été séparés. Ça commença par une lettre qui me disait qu’il était arrivé au campement, où il me décrivait sa vie là-bas. Je me rappelais bien que dans la lettre qui avait suivi, je lui avais répondu que tout ce qui m’importait, c’était qu’il y soit sain et sauf, et qu’il revienne de la même façon, afin qu’il puisse prendre son bébé dans ses bras une fois que celui-ci serait né. C’est ainsi que je lui avais annoncé que j’étais enceinte, chose que j’appris seulement quelques semaines après qu’il soit parti. Je lui avais bien sûr confirmé la nouvelle par téléphone quand celui-ci avait eu la permission de m’appeler, et cela avait un des plus beaux moments de cette année qui avait été pourtant loin d’être facile. Puis, je continuai ma lecture, souriant sur les passages heureux, versant parfois une larme sur les passages plus difficiles.
J’étais arrivée à la dernière lettre, qui datait d’avant que Jason soit blessé, lorsque Kaliska se réveilla. Je regardai l’heure, il était normal qu’elle pleure, c’était l’heure de boire pour elle, et bientôt l’heure du repas pour moi. Avec empressement, je préparai son biberon, et installée avec Kaliska dans mes bras, je le lui donnai en essayant de ne penser à rien, mais ce fut assez difficile. Une fois qu’elle eut terminé de boire, je la changeai, et Kaliska se rendormit tout de suite. Pour une fois, je me comptais chanceuse que Kaliska n’ait qu’un mois, parce que pour le moment, elle se levait surtout pour manger, et elle se rendormait aussitôt. J’avais vraiment un petit ange. Je connaissais des personnes dont les enfants ne dormaient jamais, pleuraient beaucoup, alors que pour Kali’, ce n’était pas du tout le cas. J’avais eu ne serait-ce qu’un de chance sur ce côté-là.
Une fois que ma fille fut installée dans son berceau, je me rendis à la cuisine pour manger à mon tour. Je l’avoue, ce n’était pas vraiment avec une grande motivation que je cherchais quelque chose à manger. Avant de commencer à faire quoi que ce soit, j’ouvris la télévision pour regarder le bulletin de nouvelles du soir. Accoudée au comptoir, je regardais le journaliste parler de nouvelles attaques rebelles en Afrique contre l’armée américaine. Normalement, je tentais d’en écouter tous les détails, mais je n’en avais même plus le courage. Je fermai donc la télévision, et je commençai à préparer mon repas. J’avais fait cuire des pâtes, j’étais en train de couper des légumes lorsque je semblai entendre un bruit de clé dans une serrure. Croyant que c’était mon imagination, puisque personne, sauf Jason et moi, n’avait la clé de l’appartement, je continuai à préparer mon repas, le regard absent.
Puis, soudainement, j’entendis une voix. Persuadée d’être toute seule avec Kaliska, qui ne pouvait même pas parler, je sursautai, laissant par le même temps le couteau que je tenais dans ma main tomber par terre. Ça ne se pouvait pas, c’était tout simplement impossible. Ma première idée fut que j’étais devenue si dépressive que j’en étais folle, que j’entendais sa voix. Puis, je me retournai lentement, et c’est là que je le vis. Il était là, dans l’embrasure de la porte, souriant. Moi, je ne fus pas capable de sourire. Je me mis à pleurer de joie, de soulagement. Tout de suite, je me précipitai vers lui, et quelques pas avant que je lui saute dans les bras, je me rappelai que la raison pour laquelle il était ici, c’est parce qu’il était blessé. Je ralentis donc le pas, et une fois arrivée près de lui, je passai mes bras autour de ses épaules pour me blottir contre lui. Il m’avait tellement manqué, je crus pendant un moment que j’étais dans un rêve, mais cette sensation était beaucoup trop forte, beaucoup trop réelle pour que ce ne soit qu’un simple rêve. Il fallut que je verse quelques larmes avant de réussir à articuler quoi que ce soit, et ça ne sortit pas comme je le voulais, bien sûr :
- Ne me refais plus jamais ça ! J’ai tellement eu peur pour toi !
C’était ma façon de lui dire qu’il m’avait manqué, et que je l’aimais de tout mon cœur. J’espérais simplement qu’il s’en rendrais compte, finalement, je réussis à sourire, et de me relever sur la pointe des pieds pour l’embrasser avec passion. Ce baiser dura un bon moment, il me semblait qu'en un instant, je rattrapais une partie de ces moments perdus avec Jason quand il n'était pas là. Cela faisait dix mois que je ne l'avais pas vu, il m'avait terriblement manqué. Même s'il ne le mentionna pas, je devinai qu'il souhaitait probablement voir notre fille, dont il n'avait eu qu'une photo en raison du temps que prenait les lettres à se rendre et à revenir. À la fin de se baiser, même s'il me fut difficile de me détacher de lui, je dis:
- Viens, il y a quelqu'un qui a aussi hâte que moi de te voir.
Je le pris par la main, et je l'emmenai vers la chambre de Kaliska. Je lui fis signe de ne pas faire de bruit, et doucement, j'ouvrai la porte, et un peu la lumière. Kaliska dormait à poings fermés dans son berceau, comme un petit ange.
Dernière édition par Anya K. Jefferson le Jeu 2 Déc - 22:40, édité 2 fois | |
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